Comment la plateforme Ubiqod de Skiply combat la fraude au temps de travail ?

Jérôme Chambard
4 min readJul 19, 2023

Avant que Skiply ne devienne un acteur majeur du pointage, je n’imaginais pas à quel point certains salariés pouvaient être créatifs pour gagner quelques heures supplémentaires fictives, masquer leur retard, ou encore extorquer des indemnités aux prud’hommes lorsque l’employeur ne peut pas prouver quels horaires ont été effectués. Et sur le terrain, là où il est impossible de mettre des managers pour surveiller chaque intervenant, cette créativité atteint son paroxisme. Ce fléau touche de nombreuses entreprises, alors même que la plupart des personnes sont honnêtes. Mais il suffit de quelques tricheurs pour mettre en difficulté une organisation et jeter le discrédit sur une catégorie de personnel.

Le pointage est une sécurité, même (et surtout) pour les gens honnêtes

On ne le dira jamais assez : mettre en place un dispositif de pointage, surtout pour les salariés travaillant hors des murs de l’entreprise, n’est pas du flicage. C’est le seul moyen de limiter les abus, et de ne pas laisser le champs libre aux fraudeurs.

Voici donc un tour d’horizon des principales fraudes auxquelles nos clients doivent faire face, et des contre-mesures associées dans la plateforme Ubiqod de Skiply.

Fraude numéro 1 : faire pointer quelqu’un d’autre à sa place en cas de retard

Un grand classique dans certaines équipes. Une personne est en retard, et appelle un collègue déjà sur place pour pointer à sa place, quitte à lui donner ses identifiants.

Plusieurs mesures permettent d’éviter ce type de triche :

Pour le pointage par smartphone et QR code sécurisé

Une option de la plateforme Ubiqod permet de retenir pendant une durée configurable l’identifiant d’un salarié sur le smartphone utilisé pour pointer. Lors d’un pointage, l’identifiant utilisé est donc celui stocké sur le smartphone, et non celui entré par l’utilisateur, ce qui interdit le pointage pour autrui.

Avec une pointeuse RFID Skiply

L’utilisation de badges RFID (même si des petits malins peuvent se les passer à l’avance en cas d’anticipation d’un retard) limite grandement ce type de triche.

Fraude numéro 2 : pointer de chez soi en utilisant les failles du système

Le risque qu’une personne pointe alors qu’elle n’est pas à l’endroit où elle est censée travailler est particulièrement présent lorsqu’on utilise des QR codes simples. Il suffit alors au tricheur de prendre en photo le QR code, et il est possible de pointer de n’importe où, y compris de chez soi.

Deux mesures simples permettent de limiter ce type de triche avec la playteforme Skiply :

  • Activer la géolocalisation (option disponible sur la plateforme Ubiqod). Cette mesure, bien qu’efficace en théorie, a cependant quelques limites : elle nécessite le consentement de l’utilisateur pour fonctionner, et elle peut être assez facilement contourner.
  • Utiliser le QR code tournant Ubiqod Key, qui change à intervalles réguliers, et évite donc ce type de fraude.

Cette fraude n’est pas un sujet lors de l’utilisation d’une badgeuse RFID comme la clock S.

Fraude numéro 3 : se faire passer pour un autre

Il s’agit là de la fraude la plus difficile à endiguer, et probablement dela plus grave. En effet, si une personne envoie un membre de sa famille travailler à sa place sur un site, en cas de contrôle, cette situation pourrait être requalifiée en travail dissimulé, ce qui aura de lourdes conséquences sur l’employeur. Et ne parlons pas d’un accident du travail.

Pourtant, en France, la réglementation fait qu’il est assez compliqué de lutter contre ce type de fraude, étant donné que les dispositifs biométriques à des fins de pointage sont interdits. Même la prise de photo systématique n’est pas autorisée (Toutefois, la plateforme Ubiqod peut être configurée pour effectuer une prise de photo dans les pays où cette pratique est autorisée).

L’association d’un identifiant avec le smartphone de l’utilisateur, mentionnée plus haut pour lutter contre la fraude numéro 1, permet de limiter cettetriche. Si le fait de se passer des badges RFID est courant, le fait de laisser son téléphone et son code d’accès à un tiers pose plus de problème.

Nous travaillons également sur une fonction de vérification de l’identité, qui peut être mise en place lorsqu’un tiers (gouvernante, gardien) est présent sur les lieux de travail, en présentant une photo de référence lors du pointage.

Pas de réponse unique, mais un arsenal de solutions

Nous l’avons vu, il existe différents types de fraudes en fonction des situations, et la solution universelle pour la contrer n’existe pas. Toutefois, avec la plateforme Ubiqod de Skiply, il est possible de choisir le mode de captation des temps le plus adapté à la situation. Il faut aussi rappeler que dans certaines équipes, la triche est nulle, et que le fonctionnement par QR code simple donne entière satisfaction depuis des années. L’essentiel est donc d’avoir le choix et de pouvoir toujours avoir une solution à proposer quel que soit le site ou l’évolution de la situation.

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Jérôme Chambard

J’aime automatiser les tâches récurrentes et sans intérêt pour laisser l’humain s’occuper des sujets qui nécessitent un cerveau. IoT & QR code addict.